Le Grand prix du Paysage 2018 vient d’être décerné à la ville de Rouen. C’est une occasion de rappeler que le paysage est un projet et que tout projet urbain commence par le paysage. Le paysage est aussi un allié pour faire face au changement climatique et un médiateur pour la biodiversité.
« Grâce à ce projet, la France sera bien représentée lors de la prochaine session du Prix du paysage du Conseil de l’Europe en 2019 », a déclaré Brune Poirson, le 14 novembre, lors de la remise du Grand Prix national du paysage 2018. Selon la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, les paysages sont « des alliés indispensables » face au changement climatique.
Le projet lauréat de reconquête des quais rive gauche à Rouen, porté par la ville et la métropole, est également « un projet urbain qui commence par le paysage », souligne le président du jury Henri Bava, paysagiste (Agence Ter). Il a été conçu et mise en œuvre par l’atelier d’urbanisme et de paysage In Situ et l’atelier Jacqueline Osty et associés.
La FNCAUE était présente à la remise du Grand Prix national du paysage 2018 en tant que membre du jury.
Sur le même sujet, un hors-série de la revue Urbanisme consacré au Grand Prix national du paysage 2018, vient de paraître à cette occasion. Un article de la fédération sur « Le paysage, médiateur de biodiversité » y figure.
Le jury du Grand Prix national du paysage 2018 – présidé cette année par Henri Bava, paysagiste concepteur et lauréat du Grand Prix en 2007 – s’est réuni vendredi 25 mai dernier pour sélectionner le lauréat parmi les 17 candidatures déposées. Les élus, professionnels, experts et associations qui composent le jury ont récompensé le grand projet urbain réalisé sur les quais de la rive gauche à Rouen.
C.R.
Le Grand Prix national du paysage sur le site du ministère de la transition écologique et solidaire
[publié le 15/11/2018]