Arc :
Arc (n.m.) 1B, 1C, 3A, 4A : ouvrage curviligne porté par deux points d’appui. Il supporte une charge* et enjambe un espace vide – ouverture ou passage – en prenant appui à ses deux extrémités sur des points solides, les sommiers*, reposant eux-mêmes sur un support – pilier*, jambage, piédroit*. La courbe inférieure d’un arc est son intrados*, sa courbe supérieure son extrados*. L’arc en pierre* est appareillé et constitué de claveaux*, éléments taillés en forme de coin. Son tracé est donné par l’intrados (cf. voûte*) : l’arc surbaissé est un arc dont la flèche est inférieure à la moitié de sa portée*, l’arc en plein cintre est un arc segmentaire égal au demi-cercle, l’arc brisé est un arc à deux branches concaves se rejoignant en pointe au faîte, l’arc en anse de panier est un arc surbaissé en demi-ovale. Un arc outrepassé se prolonge en petits segments en dessous de la plus grande ouverture. Les claveaux d’un arc ou d’une voûte, les voussoirs*, ont leur intrados et leur extrados cintrés. _ La clé est le claveau formant le faîte de l’arc et qui le bloque. Le sommier est le claveau portant directement sur le support. L’arc-boutant* est une portion d’arc transmettant la poussée* d’une voûte ou d’un autre arc, depuis sa tête jusqu’à un massif de maçonnerie appelé culée*.