Escalier :
(n.m.) 1B, 1C, 3A, 3B : ouvrage formé de marches, permettant de passer d’un plan à un autre dans une construction*, ouvrage permettant de relier un étage* à un autre. La personne qui monte suit idéalement la ligne de foulée*, ligne parallèle à la rampe* et passant à environ cinquante centimètres de celle-ci. L’escalier se développe à l’intérieur d’une cage*.
_ Il est composé d’une ou plusieurs volées, constituées des marches comprises entre deux paliers (plate-forme à hauteur d’étage commandant une ou plusieurs pièces) ou entre deux repos* (plate-forme séparant les volées entre deux paliers*).
_ Chaque marche comprend une hauteur et un giron* (dessus de la marche la surface sur laquelle on pose le pied). La hauteur peut être vide ou pleine : cet élément vertical, devant d’une marche, est appelé contremarche*. Les bouts des marches et la rampe sont fixés sur le limon* qui est dit porteur lorsqu’il se développe au-dessus du vide et ne prend appui qu’à ses extrémités. Il peut aussi s’appuyer sur un mur, dit mur d’échiffre*.
_ La rampe d’appui est le garde-corps* de l’escalier elle porte la main courante, couronnement* de la rampe. On parle d’escalier d’honneur pour désigner l’escalier principal d’un édifice, présentant un certain caractère monumental, d’escalier de service, lorsqu’il est réservé à l’usage des domestiques, d’escalier commun, lorsqu’il dessert plusieurs appartements d’un même immeuble*, d’escalier dérobé, lorsque sa présence est dissimulée, d’escaliers intérieurs lorsqu’ils relient les étages d’un même logement (duplex*)…
_ Ses formes sont multiples, en colimaçon, à vis, de meunier, à double révolution, en fer à cheval…
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