La Fédération nationale des CAUE vient de signer, lors des Assises des petites villes à Uzès, le 19 septembre dernier, le partenariat entre le ministère de la Cohésion des territoires et une douzaine d’autres réseaux et institutions en faveur des « petites villes de demain ».
Ce jeudi 19 septembre 2019 se sont tenues les 22e Assises des Petites villes organisées au Pont-du-Gard par l’Association des Petites villes de France (APVF), en présence du Premier ministre et de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline Gourault. La Fédération nationale des CAUE y était représentée par Maryse Giannaccini, présidente du CAUE du Gard et membre du conseil d’administration de la FNCAUE.
Avec dix autres réseaux et institutions nationales, la FNCAUE a signé l’engagement en faveur d’une mobilisation collective pour les « Petites villes de demain » (PDF). Objectifs : contribuer à la définition du programme d’actions, contribuer à une offre de services et trouver des moyens spécifiques pour les communes de moins de 20 000 habitants.
C’est la première fois que la FNCAUE signe un partenariat avec ce ministère, valorisant ainsi l’accompagnement des CAUE auprès de ces collectivités [voir notre dossier] et ouvrant des perspectives de collaborations locales dans le cadre des actions de l’Agence nationale de la cohésion des territoires.
L’initiative Petites villes de demain
Les petites villes remplissent des fonctions de centralité essentielles pour leurs habitants comme pour toute la population environnante qui vit dans leur aire d’influence. Nombre d’entre elles ont à faire face à des difficultés particulières : baisse ou vieillissement marqué de la population, vacance commerciale en centre-ville, parc de logements insalubres ou inadaptés, effets induits par le développement de l’habitat individuel et des zones d’activité en périphérie … Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda rural, le Premier ministre a souhaité l’engagement d’une politique spécifique de soutien à la revitalisation de ces petites villes et a demandé à la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations des Collectivités Territoriales de concevoir, en lien avec les acteurs locaux, un programme d’appui, pour les petites villes qui ont besoin d’être aidées dans la définition de leur projet de territoire, afin de faire vivre leur centre-ville. L’initiative « Petites villes de demain » accompagnera les villes de moins de 20 000 habitants, hors grands pôles urbains, exerçant des fonctions de centralités pour le territoire qui les environne et montrant des signes de fragilité (économique, sociale, sociétale… ).
Une étude menée par le CGET et le CESEAR-INRA de Dijon met en évidence, parmi ces villes, près de 2 100 ayant des fonctions de centralité « intermédiaires ». Une analyse multicritère réalisée par le CGET permet d’identifier parmi elles environ un millier de villes plus fragiles. Le Gouvernement souhaite appuyer et amplifier une mobilisation collective grandissante afin d’assurer, partout sur le territoire, l’accès aux services essentiels, de révéler le potentiel de ces territoires, dans leur diversité et le respect leur identité, pour donner envie à de nouveaux habitants de venir y vivre et d’y recréer de l’activité. Pour cela, le futur programme d’appui dont la mise en œuvre sera confiée à l’Agence nationale de cohésion des territoires, mobilisera des moyens spécifiques pour faire face aux besoins, en rassemblant, autour de l’État et des collectivités intéressées, des acteurs spécialisés (Banque des territoires, les opérateurs de l’État) ainsi que d’autres partenaires nationaux. L’objectif est de réunir autour du maire et de l’intercommunalité concernés, les conditions de réussite de la revitalisation de ces villes et des territoires qui les environnent.
[source ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivité territoriales]
[publié le 23/09/2019]