En marge de l’expo « Paysages du XXIe siècle, que fabriquons-nous aujourd’hui ? », le CAUE de Haute-Savoie propose une conférence sur le paysage à l’heure de la transition énergétique.
Penser le paysage à l’heure de la transition énergétique ? par Isabel Claus, ingénieure-paysagiste
CONFÉRENCE mardi 1er mars 2016 à 18h30 à L’îlot-S – CAUE de Haute-Savoie – 7 esplanade Paul Grimault à Annecy.
Conférence organisée dans le cadre de l’exposition « Paysages du XXIe siècle, que fabriquons-nous aujourd’hui ? » (voir article précédent) présentée au CAUE jusqu’au 4 mars 2016 à la galerie de L’îlot-S (tous les jours de 14h à 18h sauf le week-end et jours fériés).
Produire et distribuer l’énergie façonne nos paysages et participe historiquement à l’identité d’un territoire : installations hydroélectriques alpines, barrages sur le Rhône, terrils du Nord-Pas-de-Calais, éoliennes d’Outre-Rhin…
A chaque époque de transition, le paysage est bousculé dans ses paradigmes, interpellé dans ses représentations et renouvelé par une évolution de sa législation. C’est une première loi sur l’énergie qui, en 1906, fit apparaître pour la première fois le mot paysage dans le droit français.
Qu’en est-il au XXIe siècle ?
Une suite de projets réalisés ces dix dernières années en France comme en Europe, dressera une typologie et ciblera des enjeux ainsi que des réponses propres à notre époque : comment le paysage révèle-t-il nos échelles de production et de distribution ? Comment habitons-nous ces nouveaux paysages ? Anticipons-nous leur évolution ?
Autant de projets de territoire qui dépassent largement les seules questions d’intégration au paysage. Il s’agit de ne plus considérer les équipements de l’énergie comme une nouvelle infrastructure à poser sur une toile de fond paysagère.
Isabel Claus est ingénieure-paysagiste, et commissaire de l’exposition « Paysages du XXIe siècle, que fabriquons-nous aujourd’hui ? ». Issue d’une première formation dans les arts vivants, elle est diplômée de l’École nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois en 2009. Son exercice en indépendante se répartit entre des projets de paysage à l’échelle de grands territoires et des projets culturels. Son approche transversale l’amène à aborder le paysage sous différentes formes : outils de planification, études, commissariats d’expositions, films, publications d’articles, recherche, marches ou créations artistiques.
publié le 03/02/2016